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Notre-Dame-des-Landes : les opposants font résonner les chants de leurs bâtons - 40 000 manifestants ! - Manif réussie !

dimanche 9 octobre 2016

Notre-Dame-des-Landes :


Les opposants font résonner les chants de leurs bâtons
8 octobre 2016

Réjouis par un beau soleil d’automne, ils cheminent tous vers la ferme de Bellevue, un lieu symbolique de la ZAD, dans une ambiance bon enfant.

Ici on prend la pose pour un selfie de groupe devant la haie impressionnante des bâtons peints et sculptés, plantés en bout de parcours « dans la terre de Notre-Dame-des-Landes », comme un gage de la promesse lancée par l’association historique de la lutte, l’Acipa : venir chacun les rechercher, « pour résister », si le gouvernement lance l’ordre de l’expulsion de la ZAD.

Dans le champ à côté de la ferme de Bellevue, un ballet incessant de marcheurs, poussettes, vélos et triporteurs se presse pour voir l’avancée du chantier : les défenseurs de la Zad édifient une « vigie ».

Des milliers d’opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) se sont rassemblés samedi sur la « Zad », bâton à la main, pour démontrer que leur détermination restait intacte, en dépit de l’autorisation des travaux et de rumeurs grandissantes d’évacuation.

« Il s’agit d’un baroud d’honneur d’opposants venus pour beaucoup d’autres régions », a réagi le Syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest qui regroupe les collectivités favorables au projet, s’interrogeant : « Que pèsent-ils face aux 269.000 personnes qui ont voté oui au transfert le 26 juin dernier représentant 55% des votes ? »

Cette mobilisation organisée au coeur de la zone d’aménagement différé – une zone de de 1.650 hectares rebaptisée « zone à défendre » et située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes – se veut une réponse à la menace d’expulsion par les forces de l’ordre.

Il s’agit à la fois « de faire tinter ces bâtons les plus nombreux possibles pour montrer au gouvernement et aux partisans de l’aéroport qu’ils sont encore nombreux, déterminés, et organiser une forme de résistance tout au long de ce week-end en mettant en place des zones de défense, et en faisant des formations pour anticiper une opération policière qui viserait à déloger les zadistes présents sur place depuis maintenant une dizaine d’années. »

« La position du gouvernement est assez compliqué puisqu’ils sont divisés.

L’un des objectifs du week-end est que certains restent sur place pour monter la garde et que des militants et des caméras se ruent dans la zone pour filmer.

Entre 12 800 personnes selon la préfecture et plus de 40 000 selon les organisateurs manifestent samedi 8 octobre contre le projet d’aéroport dans le bocage nantais.

« On sera des milliers et des milliers », avait prédit Dominique Fresneau, co-président de l’Acipa, l’une des principales associations opposées au projet.

Cette nouvelle journée de protestation, décidée après la victoire du « oui » au référendum sur le futur aéroport, se poursuivra dimanche.

Ils ont également brandi des banderoles, sur lesquelles sont inscrits différents slogans, comme « Ni béton, ni expulsions » ou « Touche pas à mon campagnol », et scandent « Nous sommes là, nous serons toujours là ».

Les manifestants se sont tous munis d’un bâton, qu’ils ont par la suite planté dans la terre de Notre-Dame-des-Landes pour former autour du terrain un périmètre de protection.

Cette action fait écho à la lutte du Larzac, un mouvement non-violent mené dans les années 1970 contre l’extension d’un camp militaire.

Le rassemblement organisé ce samedi contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) a réuni sur la Zad 12.800 manifestants, selon une estimation de la préfecture, tandis que les organisateurs évaluent pour leur part l’affluence à « plus de 40.000 personnes ».

Cette nouvelle mobilisation organisée sur la zone d’aménagement différé de 1.650 hectares , rebaptisée par ses opposants « zone à défendre », se veut une réponse à la menace d’expulsion par les forces de l’ordre de la Zad et de ses occupants illégaux.Des opposants venus de toute la FranceEn écho à la lutte du Larzac, les manifestants ont été invités à se munir chacun d’un bâton et à le planter dans la terre de Notre-Dame-des-Landes pour venir le rechercher en cas de tentative d’expulsion de la Zad.Peu après 10H00, trois cortèges se sont ébranlés à travers le bocage nantais, dans une ambiance bon enfant, à partir du nord, de l’ouest et du sud de la Zad, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes, a constaté une journaliste de l’AFP.

ou scandent « Nous sommes là, nous serons là », tout en frappant le sol de leurs bâtons, interrompus de temps à autre par la rumeur d’un hélicoptère de la gendarmerie qui survole la Zad.A « La Vache rit », ferme emblématique du combat des zadistes, des cars déposaient un à un des opposants venus de toute la France, voire de l’étranger.

Ce samedi, un grand rassemblement est organisé par les opposants au projet d’ aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique.

Selon une estimation de la préfecture, le rassemblement a réuni 12 800 manifestants, ce samedi, à l’endroit où doit être construit le futur aéroport de Notre-Dame des Landes.

Fin février, une précédente manifestation avait déjà réuni entre 15 000 et 50 000 opposants dans cette zone d’aménagement différé de 1 650 hectares (rebaptisée « zone à défendre » par les opposants), située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes.

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