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LA POPULATION D’ANIMAUX MARINS A DIMINUE DE 49% ENTRE 1970 ET 2012 ! - PEUT-ON ENCORE MANGER DU POISSON ? - VIDEO-ANALYSE-LISTE DES POISSONS...

mercredi 16 septembre 2015

Les populations d’animaux marins ont diminué « de 49 % entre 1970 et 2012 »

Les populations d’animaux marins, qu’ils soient mammifères, oiseaux, reptiles ou poissons, ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique, a averti l’organisation de défense de l’environnement WWF dans un rapport rendu public mercredi 16 septembre.

« L’action de l’homme est à l’origine de ces tendances : de la surpêche et des industries extractives à l’aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l’acidification océanique et du réchauffement des mers ».

Dans son rapport, le WWF se base sur son indice « Planète Vivante » des populations marines, qui mesure la tendance suivie par les populations d’animaux marins, « a enregistré une régression de 49 % entre 1970 et 2012 ». Certaines ont même vu leur effectif fondre de près de 75 %, s’alarme le WWF dont l’étude est effectuée sur une base d’observation de 5 829 populations appartenant à 1 234 espèces.

« Nous conduisons collectivement l’océan au bord du précipice »

L’indice global utilisé par le WWF masque toutefois des écarts considérables entre régions : si les effectifs sont en hausse sous les latitudes élevées (par rapport à un niveau lui-même en net retrait), ils déclinent en revanche en milieu tropical et subtropical.

Les experts mettent pourtant en garde : les récifs coralliens et prairies sous-marines pourraient disparaître du globe d’ici 2050 sous l’effet du réchauffement climatique. Or sachant que plus de 25 % de toutes les espèces marines y habitent, la perte des récifs coralliens représenterait une « extinction catastrophique, aux conséquences dramatiques sur les communautés ».

« Nous conduisons collectivement l’océan au bord du précipice », a souligné le directeur général du WWF, Marco Lambertini, dans la préface du document.

« En l’espace d’une seule génération, les activités humaines ont gravement dégradé les océans en capturant les poissons à un rythme supérieur à celui de leur reproduction et en détruisant les nourriceries ».

89 % des stocks de pêche épuisés en Méditerranée

A titre d’exemple, la mer Méditerranée est l’une des plus anciennes zones de pêche du globe et fait vivre les gens depuis des siècles. Mais elle est aujourd’hui largement surexploitée : à peu près 1,5 million de tonnes de poissons y sont prélevées chaque année et 89 % des stocks sont épuisés.

Le rapport du WWF indique aussi que les espèces essentielles à la pêche commerciale et à la pêche de subsistance sont peut-être celles subissant le déclin le plus marqué. En guise d’exemple, le rapport fait état d’un spectaculaire recul de 74 % des effectifs de la famille englobant des poissons aussi prisés que le thon, le maquereau et la bonite.

« Les décisions prises lors de la conférence mondiale pour le climat à Paris dans quelques semaines auront un impact décisif sur l’avenir des océans. Les engagements internationaux existants sont très loin de suffire à éviter des niveaux de réchauffement et d’acidification jugés désastreux pour les systèmes océaniques dont, en fin de compte, nous dépendons tous ».

Mais des solutions existent : sauvegarder et reconstituer le capital naturel marin, consommer plus raisonnablement et donner la priorité au développement durable, selon le WWF.


Poissons. Evitez les espèces en voie de disparition

Selon la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture, 7 des 10 plus importantes espèces de poisson sont au bord du dépeuplement total.
Océans : les espèces de poisson menacées
1 poisson sur 3 menacé

Globalement,

1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction

et la moitié parvient tout juste à se renouveler. 7 % des espèces marines ont disparu depuis 1950. 29 % des

600 espèces pêchées dans le monde sont en voie d’extinction totale

 : autrement dit, leur niveau est descendu à 10 % de celui de 1950. C’est le cas au Canada de la Morue, du saumon, du marsouin commun, du fouille-roche gris, de la raie tachetée, du colin de l’églefin, etc.

Depuis 2000, les quantités de poisson ont diminué de 5 %, non du fait d’une moindre pêche mais plutôt de ressources qui s’épuisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, très prisé en France, a vu le nombre de poissons adultes en âge de se reproduire divisé par 5 en 20 ans. La pêche à la morue est quasiment un fait du passé du fait que 85 % des morues pêchées étaient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire.

Consommation : les poissons à ne pas acheter

L’état des stocks des poissons suivants, gravement menacés, n’est pas bon du tout. Il sont à éviter.
L’anchois : de France, Espagne,
Le caviar, l’esturgeon  : risque de PCB, de dioxines, de pesticides et de mercure
Le thon rouge de Méditerranée : les captures ont diminué de moitié en Méditerranée. Poids minimal de capture de 30kg. On craint qu’au rythme actuel, l’espèce sera quasiment disparue d’ici 2 à 3 ans.
La lotte, baudroie  : de l’Atlantique Nord
Le Lieu, colin d’Alaska : pêché en Pacifique Nord
Le Carrelé, plie : de l’Atlantique Nord
Le merlu  : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans
Le flétan  : de l’Atlantique Nord
La lotte  : d’Europe, rique de de dioxyne et pesticides (aquaculture)
La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.
Le Haddock
Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.
La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne
L’empereur  : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.
L’espadon : très menacé
Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15 % des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm.
Le grenadier de roche  : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans. Pas de taille minimale de capture.
Le pangasius du Vietnam (aquaculture)
Le Thon rouge : des grandes surfaces européennes, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par deux des quotas de thon rouge dans l’Union européenne.
Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée.
Le sébaste d’Atlantique Nord


Les poissons « à problème » mais dont il ne faut pas abuser


Le calamar de l’Atlantique sud et du Pacifique sud

La dorade royale de Grèce (aquaculture), risque de mercure

Le loup de mer ou bar de la Méditerranée Le loup de mer d’aquaculture de France ou de Grèce

L’omble : aquaculture, Suisse, Islande, France

La morue ou cabillaud de Norvège ou d’Ecosse

La sardine d’Atlantique Nord et de Méditerranée

Le saumon Atlantique  : Europe, Chili. On ne consomme plus que 4000 tonnes de saumon sauvage. Le reste provient de l’aquaculture.

La sole du Pacifique, risque PCB, pesticides, dioxines

Le Thon jaune albacore du Pacifique et de l’océan Indien

Le turbo de France

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