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BARRAGE DE SIVENS : incursion de zadistes sur le site du projet de barrage

mardi 12 mai 2015


Une trentaine de zadistes et sympathisants ont temporairement réinvesti lundi matin le site du projet de barrage de Sivens (Tarn), plus de deux mois après leur expulsion.

Ils ont expliqué vouloir nettoyer la zone des déchets qu’ils y avaient laissés et montrer leur vigilance face à un nouveau projet. Rateaux, fourches et sacs poubelles en main, les zadistes se sont rendus vers 07H30 sur l’ancienne "Zone à défendre" (Zad) qu’ils avaient occupée pendant seize mois avant leur expulsion le 6 mars. "Nous, quand on part, on a pour habitude de nettoyer la zone. Mais nous n’en avons pas eu le temps car on nous a expulsés", explique un membre du collectif d’occupants "Tant qu’il y aura des bouilles". L’opération ne vise pas à réoccuper le site, les militants promettant de repartir d’eux-mêmes vers 11H00. Une importante opération de nettoyage est déjà menée depuis le départ des zadistes par des entreprises spécialisées sous contrat avec les autorités. Des tonnes de déchets ont été enlevés. Mais les zadistes ont tenu à faire leur part, en particulier pour "éviter que les vaches, qui vont bientôt revenir sur le site, se blessent en mangeant les clous", explique une synpathisante, fourraillant avec sa fourche dans l’herbe haute jusqu’aux genoux.

"Ce n’est pas fini"

L’opération vise aussi à prouver que les militants restent vigilants...

face à toute velléité de relancer un projet de retenue d’eau sur le site, après l’abandon du plan initial. Le Conseil départemental du Tarn-et-Garonne a abandonné le 6 mars son projet originel mais a approuvé un barrage diminué de moitié et qui doit être construit non loin du site initial. Ce nouveau projet, baptisé "Sivens light", est vivement combattu par les zadistes et leurs sympathisants. "On veut montrer qu’on est toujours là car ce n’est pas fini", déclare une sexagénaire tarnaise. Les zadistes et sympathisants ont réussi à pénétrer à nouveau sur le site, qui leur est pourtant interdit, en raison de l’allègement du dispositif de sécurité de la gendarmerie, qui n’y effectue plus de présence permanente. Le six mars, les 40 opposants les plus résolus au barrage avaient été expulsés du site, où le jeune militant écologiste Rémi Fraisse avait été tué le 26 octobre par l’explosion d’une grenade offensive de la gendarmerie.

Source : avec AFP

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