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UN REVENU POUR LA VIE - LES PHOTOS DE LA SOIREE du 14 MAI à 19h45 -

samedi 16 mai 2015

« Parler d’un revenu de base, c’est envisager de s’autoriser à rêver ». Le réalisateur nous invite à une plongée dans un monde « avec revenu de base », dans une société attentive à l’émancipation des individus.

Un revenu pour la vie

LES PHOTOS DU 14 MAI 2015 à 19h45

SALLE DEBUSSY - JOIGNY (89)

BEAUCOUP DE MONDE UNE FOIS DE PLUS MAIS C’ÉTAIT QUELQUE PEU INATTENDU AVEC CE WEEKEND PROLONGE...
C’est une bonne centaine de personnes qui était venu voir et entendre ce documentaire de Mickaël LE SAUCE, présent dans la salle pour présenter son film et animer le débat qui s’en est suivi.
Présenté par notre toujours loquace à souhait François Bourguignon...

Voici Mickaël Le Sauce


Loquace lui aussi, intelligent, modeste, voyageur, beau... bref, il a tout pour plaire !

François est admiratif !

LE FILM :

Un documentaire précédé d’un court film d’animation qui nous met l’eau à la bouche...
Ça donne une idée de l’orientation du débat !
Puis le gros morceau ! Nous passerons assez vite plutôt que de refaire la soirée ce qui parait assez difficile !!!
Quelques extraits d’une conférence gesticulée


Paysages et arrières plans soignés mais surtout des rencontres avec des personnages riches en enseignement sur le sujet de ce film, "Un revenu de base pour la vie, sans condition"
Vous trouverez quelques autres photos d’intervenants de ce film dans le document ci-dessous....

Beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions sur ce sujet qui passionne et interroge !


Comme tous nos intervenants, Mickaël est toujours présent pour répondre...


Avec ou sans micro ! du haut de la salle...

Mais non ! On te l’amène le micro J.P. !!!

Et les pays du Sud ? Comment peut-on se permettre ce luxe quand on se permet de continuer de les exploiter tout azimut ?










Voila, les bonnes choses ont une fin et la faim est une bonne chose...

...la soif aussi, allons donc boire un coup, offert par le C3V Maison citoyenne (si d’ailleurs vous en avez la possibilité, vous pouvez nous aider en amenant une pâtisserie salée ou sucrée de votre fabrication, elle sera toujours la bien venue ! Merci d’avance....)

Alors on discute dans tous les coins et le pot, c’est fait pour ça…



En espérant que ces quelques images vous auront rappelé de bons souvenirs, nous vous disons à la prochaine

le JEUDI 18 JUIN à 19h45

toujours SALLE DEBUSSY

pour le film "SACRE CROISSANCE" de Marie-Monique ROBIN

auteur déjà de "Le Monde selon Monsanto", "Notre Poison Quotidien" et de "Les Moissons du Futur"
A bientôt, nous l’espérons de tout cœur pour faire un accueil grandiose au nouveau film de Marie-Monique ROBIN !!!



• 2014 • France • Documentaire • 75 mn


Synopsis :

Alexis Lecointe, ex-ingénieur et conférencier gesticulant, et Frédéric Bosqué, entrepreneur humaniste, nous emmènent par le voyage et l’enquête à découvrir cette proposition de revenu de base : un revenu sans conditions, individuel, de la naissance à la mort, cumulable, sans exigence de contrepartie, inaliénable ...
- Une nouvelle mesure économique pour libérer le travail du carcan de l’emploi, libérer la créativité, faire baisser la pression économique sur les individus, augmenter le pouvoir d’agir et pas simplement le pouvoir d’achat.. Mais c’est aussi un objet de réappropriation de la monnaie et de la création monétaire au service de l’intérêt général. Un objet de réflexion sur le temps libre, la notion de travail et de métier, pour construire une société respectueuse des humains et de la nature. Il y a du travail pour changer de civilisation !

[Bande-annonce] Un revenu pour la vie from Les Zooms Verts on Vimeo.

- Synopsis détaillé :
Employé. L’être humain qui s’employait, jadis, à transformer son milieu de vie pour améliorer sa condition, est aujourd’hui employé, malgré lui, par des tierces personnes immorales productrices parfois de destructions qu’on appelle richesses car comptabilisées dans le P.I.B. « Qui ne travaille pas ne mange pas » ! Mais qui décide dans quoi travailler ? Et pour produire quoi ? Qui décide dans quelles filières investir ? Dans quel secteur de la recherche investir ? Qui décide de la direction à donner à nos vies individuelles et collectives ?

Un revenu pour le travail, salarié, on connait. Mais un revenu pour redonner de la force à des individus rendus esclaves de ce système de production, un revenu pour changer de direction, pour oser dire non, un revenu pour opérer la transition, avoir le temps de s’employer à nouveau, par soi-même, dans ce qui nous semble juste, dans l’éducation, la santé, l’information, la culture, l’intergénérationnel, redécouvrir et réinvestir des modes de vies pluriels, réapprendre l’agriculture à échelle humaine, prendre le temps de respirer, de vivre, de connaître son voisin. Monter une entreprise qui réponde à un besoin autre que de simplement créer de l’emploi. Non. Un revenu pour la vie ? Versé à tous et toutes sans conditions ? C’est la proposition qui est portée par le Mouvement Français pour un Revenu de Base et par d’autres groupes européens et internationaux dans le monde comme le Basic Income Earth Network.

« Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement. » (Définition du Mouvement Français pour un Revenu de Base)

Frédéric Bosqué, entrepreneur humaniste, membre du Centre des Jeunes Dirigeants et fondateur de la monnaie citoyenne Sol Violette à Toulouse, se lance pendant l’été dans un tour de France à vélo électrique pour rencontrer des collectifs locaux et débattre du revenu de base. C’est parfois une grande surprise pour ces derniers d’entendre parler de cette idée. Elle interpelle.
Frédéric est un républicain, un inconditionnel de Jean-Jacques Rousseau. Pour lui le revenu de base sera un nouveau droit constitutionnel qui nous permettra de refonder la république et le pacte social. C’est un saut qualitatif au moins aussi important que le passage de la société esclavagiste à la société industrielle.
Alexis Lecointe, ex-ingénieur, participe aussi à ce travail d’éducation populaire par la création d’une conférence gesticulée, il est conférencier gesticulant. C’est son travail choisi librement. « Je souhaite proposer un espace où faire, refaire si besoin, du politique, c’est-à-dire parler avec d’autres êtres humains de « comment vivre ensemble », en partant de nos petites histoires de vie pour les inscrire dans la grande histoire de l’humanité ». Par son activité, il requestionne la notion de travail et amène des publics à faire de même.
Ses petites histoires de vie, pour Alexis, ce sont par exemple ses premières expériences de travail rémunéré comme au collège où il est payé par une de ses copines de classe pour l’embrasser. Ou encore ses multiples expériences de travail dans l’humanitaire en tant qu’ingénieur, jamais considéré par ses parents comme du « vrai » travail. Il assimile enfin la plupart des très grandes entreprises, publiques comme privées, à des entreprises psychopathes, faisant référence aux critères reconnus par les spécialistes pour désigner un psychopathe : indifférence, irresponsabilité, absence de culpabilité… Et on appelle ça des personnes morales !
François Plassard, ancien agent territorial, conteur et retraité très actif, précisera comment la métamorphose du travail, inéluctable selon lui, citant pêle-mêle Albert Jacquart, Jacques Attali, Patrick Viveret, est la condition pour que les citoyens puissent se consacrer à des chantiers de transition au niveau local, se réapproprier des temps sociaux confisqués par l’impératif de « gagner sa vie ». S’informer, s’impliquer dans une association, agir dans le souci du bien commun sans être angoissé par la peur du lendemain et la tyrannie de l’esprit de rentabilité : une voie certaine pour libérer la créativité et l’envie de faire.

François explique comment, de 1992 à 1996, l’expérimentation régionale de l’Université Citoyenne du temps choisi, a permis de montrer comment des gens qui travaillaient à temps plein de manière parfois aliénante ont, grâce à un chèque de temps choisi, d’environ 450 euros, libéré la moitié de leur temps de travail pour se mettre spontanément au service du bien commun, dans des projets remplis de sens, socialement comme écologiquement.
Baptiste« Travailler tous pour travailler moins » dira Baptiste Mylondo, économiste et objecteur de croissance. L’objectif n’est pas de travailler tous, c’est de travailler moins, de détruire des emplois, de défaire la machine à turbin. « Nous consommons trop, nous produisons trop, nous travaillons trop. » Il considère que c’est l’emploi qui détruit les gens et s’érige contre la centralité de l’emploi qui ne peut pas être un objectif de société en lui-même.
Quand au financement de cette petite révolution non-violente, un quart d’heure du film sera consacré à rassurer les sceptiques, les « réalistes » (qui ne sont pas ceux qu’on croit). De la simplification de systèmes d’aides existants, complexes, inefficaces et couteux, à la réappropriation de la création de monnaie libre de dette, en passant par les leviers fiscaux qui permettent aux plus aisés de contribuer à soutenir les plus fragiles individus de la communauté, nous verrons que l’argent est un faux problème. Gérard Foucher, auteur des « secrets de la monnaie », nous aidera à saisir l’importance de la création monétaire pour sortir de la crise par le haut, financer le revenu de base et apporter une réponse partielle au poids de la dette publique.

A l’heure du grand marché transatlantique qui va encore plus imposer ses normes de rentabilité, de profit à court-terme, à tout les domaines de la vie qui n’en peut déjà plus, l’instauration d’un revenu de base inconditionnel serait une solution pour remettre le marché à sa juste place, « dans le lit qu’il n’aurait jamais du quitter », dixit François Plassard. Une solution pour garantir la paix et la démocratie au moment où, encore une fois dans l’histoire, elle est remise en question. Pas une baguette magique, mais un outil à étudier sérieusement.

Enfin le film sera en quelque sorte placé sous le regard bienveillant du père de l’écologie politique en France : André Gorz. Au travers de l’unique entretien filmé disponible et en bonne qualité, un entretien réalisé en 1990 par une production belge, André Gorz sera remis à l’honneur dans ce film comme pour indiquer à la gauche française et aux syndicats qu’on aurait peut-être du l’écouter davantage depuis 20 ans. « Le syndicat de travailleurs est une forme périmée de syndicalisme parce qu’il ne regroupe que les gens qui ont un travail régulier et rémunéré. Si le syndicalisme doit jouer un rôle comparable à celui qu’il a joué dans le passé, il faut qu’il cesse de se considérer comme syndicat de travailleurs et se transforme en syndicat de citoyens. »

(source : Les zooms verts)

- Débat : en commençant par sa définition européenne puis française, nous pourrons développer sa philosophie, son financement et sa mise en place.

Après quelques explications, cette idée apparait bien comme une évidence et une solution à la crise qui s’annonce aujourd’hui.

En éradiquant la misère, les contrôle inutiles et autres stigmatisations de certaines personnes, cette idée de donner un revenu suffisant à tous s’inscrit bien dans cette journée mondiale de lutte contre la misère.
(groupe EELV Les Jalles)


Mots clés
Alternatif | Écologie | Économie| Société | Solidarité | Travail|

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