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NATURE A VENDRE

VOUS AVEZ TOUJOURS LA TELE ? CE SOIR 3 FEVRIER - Documentaire ARTE à 20h50 : "La dette, une spirale infernale ?" et à 22h25 : "Nature, le nouvel eldorado de la finance".

jeudi 15 janvier 2015

"La dette, une spirale infernale ?"

Au lendemain de la victoire de Syriza en Grèce et de l’annonce par la BCE du rachat des dettes souveraines, une captivante enquête politico-financière aux accents de polar sur l’histoire et l’économie de la dette, qui confronte les points de vue européens sur les solutions envisageables à la crise actuelle.

"Nature, le nouvel eldorado de la finance"

Combien pour la jungle de Bornéo ? 34 milliards de dollars. Et la forêt amazonienne ? 240 milliards de dollars. Quant à cette mouche californienne en voie d’extinction, son cours ne cesse de s’envoler... Dans une époque avide d’évaluation financière, il fallait s’y attendre : la nature mise à prix par les marchés.

ARTE 20h50 : "La dette, une spirale infernale ?"

Bande annonce

L’explosion de la dette publique hante l’Europe depuis la crise financière de 2007. Le risque d’une faillite de la Grèce et d’une contagion à d’autres pays de la zone euro a été mal géré par les gouvernements, trop hésitants et rarement d’accord sur la politique à suivre. Ce soutien tardif a déclenché la méfiance des marchés. Les politiques d’austérité ont stoppé l’hémorragie des déficits publics mais ont mis à genoux les économies du sud de l’Europe. La Grèce, le Portugal et l’Espagne se sont enfoncées plus profondément dans la crise. Mais comment est-on arrivé là ? Et qu’est-ce que la dette publique ?

Restructurer la dette ?

En compagnie des économistes français Thomas Piketty et Bernard Maris, assassiné le 7 janvier, de la députée socialiste française Karine Berger, de l’anthropologue et militant anarchiste américain David Graeber et du député européen belge écologiste Philippe Lamberts, la réalisatrice Laure Delesalle propose un passionnant voyage dans les rouages de l’économie. Au contraire d’un plaidoyer "pour ou contre" la dette, son documentaire raconte son histoire de la fin du Moyen-Âge à nos jours et éclaire les dessous de la crise actuelle. Il lance également des pistes pour la résoudre et prémunir la zone euro de soubresauts futurs, en rappelant que l’endettement est vieux comme le monde. Aujourd’hui, rappelle le film, nous vivons tous à crédit : maisons, voitures, écoles, dépenses publiques, tout est financé par des emprunts. Aussi le débat sur les voies qui s’offrent à l’Europe pour restructurer les dettes existantes est-il essentiel. Cette passionnante enquête politico-financière éclaire une actualité relancée aujourd’hui par la victoire en Grèce du parti de la gauche radicale Syriza et l’annonce, le 22 janvier, du futur rachat des dettes souveraines par la Banque centrale européenne à hauteur de 1 000 milliards d’euros.

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Rediffusion sur ARTE : jeu 19.02 à 8h55

VOD-DVD
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD ICI

ARTE 22:25 : "Nature, le nouvel eldorado de la finance"

Combien pour la jungle de Bornéo ? 34 milliards de dollars.

Et la forêt amazonienne ? 240 milliards de dollars. Quant à cette mouche californienne en voie d’extinction, son cours ne cesse de s’envoler... Dans une époque avide d’évaluation financière, il fallait s’y attendre : la nature mise à prix par les marchés. Des banques qui transforment des espèces menacées en placement lucratif. Des fonds d’investissement qui jettent opportunément leur dévolu sur la protection d’un écosystème.

C’est dans une toute nouvelle jungle économique que s’aventure cette passionnante enquête de Sandrine Feydel et Denis Delestrac (1), défrichant sur un mode incisif cette terra incognita qu’est la financiarisation des ressources naturelles. Un marché émergent sur lequel grandes banques américaines, investisseurs et multinationales commencent à miser. Et dont les promoteurs se font entendre en haut lieu, de l’ONU à l’Union européenne, arguant que donner un prix à la nature permet de mieux prendre conscience de sa valeur.

Les auteurs font oeuvre de pédagogie autant que d’une ironie mordante, mettant le doigt sur les mystifications de cette économie verte bourgeonnante, mais aussi sur ses risques spéculatifs. Ils épinglent le géant minier brésilien Vale, qui a placé en Bourse sa responsabilité environnementale, mais empoisonne à petit feu les populations. Plus largement, s’interrogent-ils, faut-il faire confiance aux investisseurs privés et aux multinationales pour sauver la planète ? Question essentielle à laquelle il est plus que temps de réfléchir, à quelques mois de la conférence de Paris sur le climat, en décembre 2015. — Virginie Félix

(1) Déjà auteur du remarquable Sable, enquête sur une disparition.

Mardi 3 février de 22:25 à 23:55 sur Arte


La critique TV de télérama du 31/01/2015

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Combien pour la jungle de Bornéo ? 34 milliards de dollars. Et la forêt amazonienne ? 240 milliards de dollars. Quant à cette mouche californienne en voie d’extinction, son cours ne cesse de s’envoler... Dans une époque avide d’évaluation financière, il fallait s’y attendre : la nature mise à prix par les marchés. Des banques qui transforment des espèces menacées en placement lucratif. Des fonds d’investissement qui jettent opportunément leur dévolu sur la protection d’un écosystème.

C’est dans une toute nouvelle jungle économique que s’aventure cette passionnante enquête de Sandrine Feydel et Denis Delestrac (1), défrichant sur un mode incisif cette terra incognita qu’est la financiarisation des ressources naturelles. Un marché émergent sur lequel grandes banques américaines, investisseurs et multinationales commencent à miser. Et dont les promoteurs se font entendre en haut lieu, de l’ONU à l’Union européenne, arguant que donner un prix à la nature permet de mieux prendre conscience de sa valeur.

Les auteurs font œuvre de pédagogie autant que d’une ironie mordante, mettant le doigt sur les mystifications de cette économie verte bourgeonnante, mais aussi sur ses risques spéculatifs. Ils épinglent le géant minier brésilien Vale, qui a placé en Bourse sa responsabilité environnementale, mais empoisonne à petit feu les populations. Plus largement, s’interrogent-ils, faut-il faire confiance aux investisseurs privés et aux multinationales pour sauver la planète ? Question essentielle à laquelle il est plus que temps de réfléchir, à quelques mois de la conférence de Paris sur le climat, en décembre 2015. — Virginie Félix

(1) Déjà auteur du remarquable Sable, enquête sur une disparition.

- Bande annonce

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