C3V Maison citoyenne

Résister, c’est entrer en existence.

Accueil > SOCIETE > Publicité et bloqueurs de pub sur le net. A qui profite le crime (...)

Publicité et bloqueurs de pub sur le net. A qui profite le crime ???

adblock le petit programme bloqueur de pub sans risques

jeudi 31 mars 2016

Bloqueurs de pu-u-ub ! On est des bloqueurs de pu-u-u-ub ! Cela aurait pu être une Chanson de Michel Jonas...

(Joueurs de blues...)


Peut-être l’avez-vous remarqué si vous fréquentez les sites des médias dominants : nombre d’entre eux enjoignent leurs lecteurs de ne pas utiliser de logiciels bloqueurs de publicité et d’accepter de se farcir la tête des annonces dont ils polluent leurs pages d’informations.

L’Express écrit ainsi : « Les bloqueurs de pub, ou "adblockers", sont de plus en plus utilisés en France. Ils mettent en péril la santé économique fragile de nombres de sites Internet, qui ont décidé de réagir. C’est à une semaine sans adblockers, ces extensions logicielles chargées de débarrasser les sites Internet d’une partie de leurs publicités et qui connaissent un succès grandissant chez les internautes, qu’appellent cette semaine les médias en ligne, rassemblés derrière leur association professionnelle, le Geste. Question de survie à l’heure où les annonceurs se font rares. »

Même rengaine chez les sites du groupe Le Monde :

Je vais vous donner mon avis en quelques mots : ces médias se foutent du monde. Ils font mine d’oublier qui ils sont : non pas des sites qui se battraient pour la liberté d’informer et la santé de la démocratie, mais des outils pour forger l’opinion aux mains des oligarques qui prospèrent sur une inégalité croissante et promeuvent l’idéologie néo-libérale. L’Express n’est plus que l’ombre du grand journal qu’il a été voici très longtemps, il est la propriété du milliardaire des télécoms Patrick Drahi. Quant au Monde, il appartient au trio d’industriels du luxe, de la banque et des télécoms Bergé-Niel-Pigasse. Et il en va de même de nombre d’éditeurs regroupés dans le Geste (Groupement des Editeurs de Contenus et Services en Ligne) qui coordonne cette opération.

Comme si les millions des industriels et banquiers ne suffisaient pas, cette presse reçoit les subsides gouvernementaux, sous le nom d’« aides à la presse ». Ce n’est encore pas assez : elle bénéficie donc largement du Fonds Google - un mécène de la liberté d’information, le croyez-vous ? - et autres joyeusetés des puissances financières, telle la Fondation Bill et Mélinda Gates, qui soutient Le Monde - elle soutient aussi les OGM en Afrique...
Le but de la publicité : faire acheter des objets dont on n’a pas besoin

Eh bien, malgré ce torrent de finances, cela n’est encore pas assez : faute de lecteurs, la presse implore les internautes d’accepter de subir leurs publicités.

Bien sûr, ces médias, si prompts à obéir aux désirs de leurs propriétaires, n’ont pas l’idée d’un discours critique sur la publicité. Celle-ci, pour l’essentiel, vise un objectif simple : faire acheter à ses cibles des objets ou des services dont elles n’ont pas nécessairement besoin. Du point de vue écologique, qui devrait prédominer aujourd’hui, pousser à la consommation matérielle est contraire à l’intérêt collectif : c’est vers la sobriété et renouer des liens humains authentiques qu’il nous faut au contraire aller.

La publicité vient d’ailleurs souvent ruiner les quelques informations sur l’environnement qui émergent dans les médias dominants : telle cette publicité pour une grosse voiture lors de la COP 21 et surmontant des articles appelant à réduire les émissions de gaz à effet de serre :

La publicité sur internet place des "traqueurs" pour surveiller les internautes

Il y a un aspect encore plus pervers dans cette affaire de publicité sur les sites internet des grands médias. C’est qu’en fait, ils ne reprennent pas simplement des images, comme sur la presse papier, mais ouvrent leur espace aux annonceurs. Ceux-ci ont ainsi la liberté d’y placer les contenus qu’ils désirent, ainsi que des "traqueur", petits dispositifs logiciels permettant de suivre les pérégrinations des internautes et de connaitre leur comportement.

C’est ce qu’ont expliqué les participants à l’émission très éclairante d’Arrêt sur imagessur cette question, diffusée le 25 mars. "L’éditeur ne sait pas ce qu’il y a sur son site", a dit David Legrand, de NextInpact, un média libre. "On peut se retrouver avec 200 cookies sur une page avec 60 traqueurs".

Au total, il est clair que dans la dure bataille pour la liberté de l’information, les logiciels bloqueurs de publicité sont d’utilité publique. En voici un à télécharger : adblock (fiable et efficace sur toutes pub visuelles et sonores / Note de l’auteur et utilisé par lui-même) ou aussi celui-là, uBlock, qu’un lecteur averti recommande.

Quant à Reporterre, nous faisons le pari que c’est la qualité de l’information et la liberté de sa réalisation qui assureront notre viabilité et celle des médias libres. Et que lectrices et lecteurs comprendront qu’il est d’utilité publique de les soutenir financièrement. Reporterre est sans propriétaire, sans publicité, et en accès libre :

à vous de jouer !

Source : Hervé Kempf pour Reporterre
J’utilise personnellement ADBLOCK sans souci
Le web-master de C3V Maison citoyenne
genre de message affiché sur DEEZER

Ils vous proposent même de vous aider à débloquer votre bloqueur !!!


Merci Deezer !...

Mais comme dirait un ami dont je tairais le nom... et qui s’appelle... Non ! (P.P.) Bon, je n’ai rien dis...! En passant sur Linux, vous résolvez tous ces problèmes d’un seul coup d’un seul !


Voir en ligne : Site reporterre.net

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?