Le coronavirus, qui a fait près de 100.000 morts au Brésil, a touché de plein fouet les indigènes, en raison de leur immunité plus faible et d’une difficulté d’accès aux soins.
ARITANA YAWALAPITI ne lui a pas résisté...
AFP
Le cacique Aritana Yawalapiti, l’un des grands chefs indigènes du Brésil qui a consacré sa vie à la défense des droits de son peuple et de l’Amazonie, est décédé mercredi 5 août du coronavirus.
“Sa mort est confirmée”, a déclaré à l’AFP au téléphone Iano Yawalapiti, le neveu du cacique âgé d’environ 70 ans.
Aritana Yawalapiti, qui souffrait d’hypertension, avait été admis dans une unité de soins intensifs et placé sous respiration artificielle il y a deux semaines, dans un hôpital de Goiânia, la capitale de l’État de Goiás (centre ouest).
Il avait été hospitalisé en raison d’une détresse respiratoire liée à une forme sévère de la maladie provoquée par le nouveau coronavirus.
Fervent défenseur des droits indigènes et de la préservation de la forêt amazonienne, le cacique était un important responsable de la région du Parc national du Xingu, dans le Mato Grosso, dans le sud de l’Amazonie, dont est également originaire le chef emblématique Raoni Metuktire au célèbre plateau labial.
« UN JOUR DE DEUIL POUR L’HUMANITÉ »
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